Avec Unilac, garantir la qualité sanitaire de son élevage AOP
Préserver le lait cru tout en assurant sa sécurité sanitaire : c’est l’objectif premier d’Unilac, un programme préventif d’interventions en fermes unique en son genre, qui réunit tous les principaux spécialistes de l’élevage* du massif du Jura.
Fin 2015, dans un souci d’amélioration continue de la qualité, les organismes de conseil en élevage du massif du Jura ont souhaité mettre en harmonie leurs conseils aux producteurs de lait dans leurs fermes pour les aider à maîtriser la qualité sanitaire. Ceci au nom de la préservation de la « plus-value lait cru » des AOP du massif jurassien. « Nous souhaitions parfaire la sécurité sanitaire, sans appauvrir la flore microbienne d’intérêt du lait cru, qui donne son goût aux fromages AOP du massif du Jura », assure Eric Notz du Centre Technique des Fromages Comtois (CTFC). Les partenaires voulaient remettre la qualité du produit fini au centre de chaque étape.
Ainsi est née Unilac début 2018, après deux ans de concertation. L’Union des Intervenants en élevage pour la qualité du LAit Cru du massif jurassien (Unilac) réunit six partenaires spécialistes du conseil en élevage*. Ensemble, ceux-ci proposent un programme d’interventions préventives en fermes à l’échelle collective des fruitières. Lissés sur quatre ans, ces diagnostics tournent autour de quatre grands objectifs : un lait sain (diagnostic préventif sanitaire), la préservation de la flore utile (diagnostic FlorAcq), de bonnes pratiques d’hygiène (Diagnostic Hygiène Préventif) et enfin la qualité de traite, de
la technique au nettoyage (analyse par LactoCorder).
Unilac, et après ?
Actuellement, trente-huit coopératives, soit 600 fermes de la zone AOP, bénéficient de ce dispositif préventif global, unique en Bourgogne-Franche-Comté. Arrivé au terme de sa phase pilote, Unilac a identifié de nouveaux besoins notamment liés à la qualité de l’eau en élevage, « qui pourrait devenir une cinquième thématique essentielle s’ajoutant aux quatre programmes principaux », assure Rémi Vacelet, responsable du service sanitaire et qualité du lait au CTFC.
